mardi 15 janvier 2008

Constitution du Togo

PREAMBULE

Nous, PEUPLE Togolais, nous plaçant sous la protection de Dieu,

  • Conscient que depuis son accession à la souveraineté internationale le 27 avril 1960, le Togo, notre pays a été marqué par de profondes mutations sociopolitiques dans sa marche vers le progrès,
  • conscient de la solidarité qui nous lie à la communauté internationale et plus particulièrement aux peuples africains,
  • décidé à bâtir un Etat de Droit dans lequel les droits fondamentaux de l'Homme, les libertés publiques et la dignité de la personne humaine doivent être garantis et protégés,
  • convaincu qu'un tel Etat ne peut être fondé que sur le pluralisme politique, les principes de la Démocratie et de la protection des Droits de l'Homme tels que définis par le Charte des Nations Unis de 1945, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 et les Pactes Internationaux de 1966, la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples adoptée en 1981 par l'Organisation de l'Unité Africaine,
  • proclamons solennellement notre ferme volonté de combattre tout régime politique fondé sur l'arbitraire, la dictature, l'injustice,
  • affirmons notre détermination à coopérer dans la paix, l'amitié et la solidarité avec tous les peuples du monde épris de l'idéal démocratique, sur la base des principes d'égalité, de respect mutuel et de la souveraineté,
  • nous engageons résolument à défendre la cause de l'Unité Nationale, de l'Unité africaine et à œuvrer à la réalisation de l'intégration sous-régionale et régionale,
  • approuvons et adoptons, solennellement, la présente Constitution comme Loi Fondamentale de l'Etat dont le présent préambule fait partie intégrante.

  • Adoptée par référendum le 27 septembre 1992.

    Promulguée le 14 octobre 1992.

    Révisée par la loi n°2002-029 du 31 décembre 2002


Jejelaye

Pas de chance (lire Kpatcha), le gros court sur patte

Qu’est-ce qui fait courir Kpatcha Gnassingbé d’hôpitaux en hôpitaux ?

Kpatcha Gnassingbé est le chef des milices qui ont semé la terreur dans la population lors des élections d’avril 2005. En plus, il est actuellement ministre de la Défense dans le gouvernement Kodjo-Faure dont il est en fait le véritable chef d’orchestre. Son nom est cité dans les rapports (ONU, LTDH, Amnesty International) relatifs aux crimes contre l’humanité commis lors des élections du 24 avril 2005. Il ne serait pas étonnant de voir son nom figurer dans des dossiers portés devant les instances judiciaires. Beaucoup de Togolais ignorent en réalité qui est véritablement Kpatcha Gnassingbé.

Kpatcha Gnassingbé est né très probablement en 1968. Son frère jumeau Toyi dirige actuellement « Les Grands Moulins du Togo ». Tous deux ont fait le fameux Collège militaire de Tchitchao (CMT). En classe de seconde, en 1988-1989, Kpatcha Gnassingbé est exclu de cet établissement, alors commandé par les coopérants militaires français, pour insuffisance scolaire, indiscipline notoire, commérage et trafic d’influence. N’eût été l’intervention de son père, il n’aurait jamais été accepté, car il présentait deux handicaps majeurs. D’une part sa surcharge pondérale (130 kg sur la balance à 20 ans!) le rendait inapte au service des armes et d’autre part ses résultats scolaires étaient très médiocres.

A la suite de ses déboires au CMT, Kpatcha Gnassingbé prend le chemin de l’aventure : après trois années de galère de luxe en Grande Bretagne puis en France, il rentre au pays en s’autodécernant le titre de « docteur ». Docteur en quelle spécialité ? Anglais ? Mais nous savons Kpatcha incapable de prononcer un traitre mot dans la langue de Shakespeare. En sciences économique ? La situation catastrophique de la SAZOF dont il est le directeur, de la SOTOCO dont il préside le conseil d’administration, du port de Lomé qu’il contrôle à distance avec ses réseaux mafieux, montre à suffisance qu’il n’a aucune notion élémentaire de gestion. En quoi donc Kpatcha est-il docteur ? Probablement dans le maniement du kpatchan et du gourdin clouté où il excelle. Il est aussi excellent dans le chantage, la menace et l’intimidation des officiers supérieurs et des personnes qui s’opposent ou refusent de collaborer avec le Clan.

Dans les représentations des Togolais, l’embonpoint renvoie aux signes extérieurs d’opulence, de santé, de puissance. Mais dans le cas de Kpatcha, la réalité est plutôt cruelle qui le conduit à chercher remède à la chose. En effet, l’été 2005 il était à l’Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, l’automne suivant en Chine. Il est de nouveau annoncé à Paris dans le cadre d’une visite privée devant le conduire encore une fois à l’Hôpital américain. De quoi souffre donc l’homme fort de Lomé pour courir ainsi d’hôpitaux en hôpitaux ?

Kpatcha Gnassingbé :
Age : 38 ans
Poids : 213 kg
Taille : 1,70 m
Signe clinique : obésité sévère et morbide

L’obésité est une maladie nutritionnelle, chronique, évolutive et sans tendance spontanée à la guérison. Elle est devenue un problème de santé publique dans les pays riches et développés. Dans les pays du Sud, elle touche le plus souvent la nomenklatura qui vit dans une aisance sociale insolente. Au Togo, sont concernés les « étoilés », les « galonnés », et les douaniers véreux, les membres de gouvernement, la mafia active, etc. Cette maladie est due à plusieurs facteurs comportementaux, psychologiques, sociaux et à des prédispositions génétiques. Elle provoque ou aggrave un grand nombre de pathologies associées et entraîne une surmortalité précoce élevée.

Pour ce qui est de Kpatcha Gnassingbé, le facteur psycho-éthologique est déterminant. En effet, comment comprendre qu’un individu sensé puisse ingurgiter au petit déjeuner quatre bons poulets ? Ce que n’oserait probablement pas un ogre. Ses nombreuses maîtresses commèrent en ville au sujet de sa boulimie sexuelle qu’il est incapable de satisfaire. C’est que l’obésité de Kpatcha est précoce, remontant à son enfance où les signes précurseurs étaient évidents : 130 kg à 20 ans disons-nous! L’obésité sévère se lit aujourd’hui chez Kpatcha par :

- une mauvaise répartition du tissu adipeux qui lui donne un aspect d’androïde : confusion de la tête et du cou par exemple, démarche d’un robot japonais, etc.,

- des complications mécaniques, notamment des ostéoarticulaires qui rendent la locomotion difficile ; des apnées du sommeil (ronflements lourds, somnolence diurne fréquente, fatigue, troubles de la mémoire et de l’attention) ; des insuffisances et des difficultés respiratoire et cardiaque,

- des complications métaboliques et hémodynamiques qui s’observent même dans les obésités modérées et tout particulièrement dans les obésités viscérales, les plus dangereuses, où elles s’associent pour former le syndrome métabolique (troubles de la glycorégulation, dyslipidémie, hypertension artérielle, troubles de la coagulation, hyperuricémie). A ce tableau déjà éloquent vient s’ajouter l’hyperinsulinisme dont les conséquences sont l’athérosclérose et des accidents vasculaires. Les complications principales de l’obésité sévère auxquelles Kpatcha Gnassingbé est confronté peuvent être résumées dans le tableau synoptique suivant :

Complications métaboliques
- diabète
- goutte
- insulinorésistance

Complications cardiovasculaires
- hypertension artérielle
- coronaropathies
- accident vasculaire cérébrale
- thromboses veineuses

Complications respiratoires
- insuffisance respiratoire
- apnée du sommeil

Complications ostéoarticulaires
- gonarthrose
- coxarthrose
- lombalgie

Complications digestives
- hernie hiatale
- lithiase biliaire

Cancers
- prostate

Complications psychosociales
- diminution de la qualité de vie
- dépression

Complications rénales
- protéinurie

Autres
- augmentation du risque opératoire

Au cours de ses différents séjours hospitaliers, voici les examens que Kpatcha Gnassingbé a dû subir. Ils sont de deux types : une évaluation clinique et des explorations paracliniques.

- L’évaluation clinique se compose des mesures des paramètres morphométriques et d’un examen clinique complet.
- Les explorations paracliniques se déclinent ainsi :
- d’examens biologiques de base (glycémies à jeun et post-prandiales, bilan lipidique, hyperuricémie, ECG) ,
- d’examens respiratoires (EFR, oxymétrie nocturne, polysomnographie),
- des examens cardio-vasculaires (Holter, échographies, scintigraphies, épreuves d’effort).

Au regard de ce qui précède, le tableau apparaît sombre pour Kpatcha Gnassigbé. Dans le Clan, ses frères et demi-frères peuvent d’ores et déjà se préparer au lévirat. Cependant l’espoir est permis s’il comprend que la vie est sacrée, la sienne comme celle des autres. Il devrait prendre soin de lui et surtout respecter la vie des autres. Il faut qu’il prenne conscience que la finitude humaine est inéluctable. Même si à travers sa progéniture l’homme croit proroger son existence, celle-ci n’a de sens que dans le regard de l’autre. Il est paradoxal de voir Kpatcha Gnassingbé courir les hôpitaux du monde pour recouvrer la vie, alors que dans le même temps, il supprime celle des autres, avec cruauté et sans pitié dans son pays.

Bordeaux, le 19 mars 2006
Waste Aregba, Bordeaux
Comi M. Toulabor, Bordeaux


Jejelaye

lundi 7 janvier 2008

KENYA

Le Kenya, un pays d'Afrique que tout le monde pensait stable avec son tourisme, sa dynamique economique, sa reussite sportive.

Mais voila, la politique aura une fois de plus eu raison de la raison.

Le 27 decembre dernier, les kenyant devaient elire leur nouveau President. A l'issu de ces elections c'est Mwai Kibaki (President depuis 2002) qui sort vainqueur du scrutin. Son opposant Raila Odinga s'insurge contre cette victoire qu'il qualifie de volee.

C'est alors que des affrontements meurtriers explosent au coeur du pays entre les forces de l'ordre et les opposants au pouvoir vole. Il y a plus de 600 morts depuis les elections et des viols a repetitions. L'acces au pays est hautement rique, ce qui pause probleme a l'acces humanitaire.

Maintenant le President Kibaki propose a son opposant Odinga un partage des pouvoirs, au debut refuser par l'opposant, accepte aujourd'hui : "Je n'ai pas de problème avec un partage du pouvoir. Mais je veux qu'il soit su que le problème est la désignation du vainqueur de ces élections", a déclaré M. Odinga dans un entretien à la BBC."Nous ne sommes pas assoiffés de pouvoir (...) Nous voulons un règlement négocié qui apportera une solution durable à ce problème", avait auparavant déclaré M. Odinga lors d'une conférence de presse.

Et avec la venue de John Kufuor President du Ghana et de l'Union Africaine en tant que mediateur au Kenya, la suite des evenements apparait aujourd'hui sous un meilleur jour.

La question a se poser est la suivante :
L'Afrique est elle faite pour une democratie et un capitalisme a occidentale ou les organisations internationales ne devraient elles pas laisser libre ce continent de choisir et de creer sa propre organisation politique et economique?


Jejelaye