Coup d'envoi le 28 septembre !! Pour les éperviers? Pas vraiment, mais plutôt celui de la campagne législative au Togo. Pas trop tôt quand on sait que ces élections étaient prévues initialement le 24 juin 2007 et repoussées une première fois le 5 août.
Des élections une fois de plus démocratiquement instables. La CENI (Commissions Electorale Nationale Indépendante du Togo) qui en est responsable n'a pas géré tout ceci de belle manière. La mise en place du recensement de la population votante a déjà été un véritable chemin de croix pour les organisateurs. Repoussé une première fois en août, les kits de recensements n'ont pas été à la hauteur des espérances. Ces kits, dit performants et modernes, se composaient d'une webcam, d'un ordinateur portable et d'une imprimante, tout ceci alimenté par un panneau solaire. Le problème ! les kits n'ont pas été rechargés. Du coup, l'état togolais dans sa "grande générosité" a mit à disposition des générateurs électriques marchant à l'essence, mais sans carburant pour les alimenter. Ce problème résolu, le recensement a pu se faire bon gré, malgré.
Le problème suivant est celui de la réalité du recensement, toutes les personnes en possibilité de vote ont elles été prises en compte et n'y a-t-il pas comme durant les dernières élections présidentielles des recensements falcifiés ! Aussi les listes des candidats qui n'ont jamais été aussi exhaustives, sont elles fiables. Il faut l'espérer. Et comme toujours les femmes sont en sous effectifs de représentation.
Voilà 40 ans que la famille Gnassimbe régente le Togo, va-t-on enfin voir une lueure de démocratie au bout de ce tunnel électoral ? Le pouvoir dictatorial RPT (Rassemblement pour le Togo), parti politique de Papa Eyadema, avait ramené toutes les discussions autour de la tenue des élections législatives libres, démocratiques, transparentes, « acceptables par tous », comme le recommandaient les 22 engagements souscrits par le dictateur Eyadema le 14 avril 2004 à Bruxelles auprès de l’Union Européenne, en vue de la reprise de la coopération interrompue depuis 1993. Les autres questions, aussi fondamentales que cruciales au sujet de l’Etat de droit et la démocratie, s’agissant de la « refonte du cadre électoral » visant l’ensemble des échéances électorales au Togo, y compris les présidentielles, ont été renvoyées à la période post- législatives 2007. Ainsi, le premier ministre du gouvernement dit « d’union nationale », privé du retour à la constitution de 1992 qui aurait du légitimer toute l’action gouvernementale, se retrouve sans feuille de route pour préparer clopin-clopant, les élections législatives.
N'oublions pas non plus les démêlés des dernières élections présidentielles de 2005 où des urnes ont été bourrées de faux bulletins et certaines volées par la gentes armées !
Maintenant, place à la campagne électorale, les différents candidats ont déjà lancé leurs meetings et autres, dans les rues des chars accompagnés de musique sillonnent la ville, les salles et places sont prises d'assaut régulièrement. Espérons que les quelques 794 observateurs du scrutins (Union Européenne, CEDEAO, Union Africaine et diverses institutions internationales et ONG) seront suffisant pour un bon déroulement de ces élections législatives.
Jejelaye
Le problème suivant est celui de la réalité du recensement, toutes les personnes en possibilité de vote ont elles été prises en compte et n'y a-t-il pas comme durant les dernières élections présidentielles des recensements falcifiés ! Aussi les listes des candidats qui n'ont jamais été aussi exhaustives, sont elles fiables. Il faut l'espérer. Et comme toujours les femmes sont en sous effectifs de représentation.
Voilà 40 ans que la famille Gnassimbe régente le Togo, va-t-on enfin voir une lueure de démocratie au bout de ce tunnel électoral ? Le pouvoir dictatorial RPT (Rassemblement pour le Togo), parti politique de Papa Eyadema, avait ramené toutes les discussions autour de la tenue des élections législatives libres, démocratiques, transparentes, « acceptables par tous », comme le recommandaient les 22 engagements souscrits par le dictateur Eyadema le 14 avril 2004 à Bruxelles auprès de l’Union Européenne, en vue de la reprise de la coopération interrompue depuis 1993. Les autres questions, aussi fondamentales que cruciales au sujet de l’Etat de droit et la démocratie, s’agissant de la « refonte du cadre électoral » visant l’ensemble des échéances électorales au Togo, y compris les présidentielles, ont été renvoyées à la période post- législatives 2007. Ainsi, le premier ministre du gouvernement dit « d’union nationale », privé du retour à la constitution de 1992 qui aurait du légitimer toute l’action gouvernementale, se retrouve sans feuille de route pour préparer clopin-clopant, les élections législatives.
N'oublions pas non plus les démêlés des dernières élections présidentielles de 2005 où des urnes ont été bourrées de faux bulletins et certaines volées par la gentes armées !
Maintenant, place à la campagne électorale, les différents candidats ont déjà lancé leurs meetings et autres, dans les rues des chars accompagnés de musique sillonnent la ville, les salles et places sont prises d'assaut régulièrement. Espérons que les quelques 794 observateurs du scrutins (Union Européenne, CEDEAO, Union Africaine et diverses institutions internationales et ONG) seront suffisant pour un bon déroulement de ces élections législatives.
Jejelaye
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